Guillaume Bianco passe un bac d'arts plastiques à Toulon dans le Var, puis poursuit des études de langues orientales. En 1993, il reçoit l'enseignement de Sifu Wang Xin-wu, dans la province de Taipei, à Taiwan. De retour en France, il ne trouve pas le succès escompté dans la discipline des arts martiaux et se réoriente donc vers sa première passion : la bande dessinée.
Il fait la connaissance de Didier Tarquin, grâce à qui il rejoint l'atelier Gotfferdom.
C'est là que commence véritablement sa carrière professionnelle, lorsqu'il rejoint le célèbre atelier provençal où l'on prépare le projet d'un journal : « Lanfeust Mag ». Il y crée « Will », et participe à l'aventure « Les Krashmonsters ». Mais Bianco ne se contente pas de montrer une seule facette de sa personnalité : au Lombard, il scénarise « Ernest et Rebecca », série qui lui permet de traiter avec humour de thèmes aussi angoissants que le divorce ou la maladie d'un enfant.
Car l'angoisse fait partie intégrante du petit monde de Bianco, ainsi que son « Billy Brouillard », chez Soleil, l'a révélé au grand public. Il y explore à nouveau le domaine infini des peurs enfantines, auxquelles il donne corps comme personne.
En 2009, le festival du comics de Sao Paulo lui remet le Prix du meilleur illustrateur humoristique, puis il obtient le Prix de la meilleure bande dessinée francophone du Festival d'Angoulême : le choix polonais en 2010.
Sa série « Ernest et Rebecca », reçoit quant à elle, le Prix des Écoles au Festival d'Angoulême en 2013.