Né à Bruxelles en 1954, Stephen Desberg a débuté dans la bande dessinée en écrivant, dès 1976, de courtes histoires complètes pour le magazine 'Tintin' (Le Lombard). Ce n'est qu'en 1978 que ce disciple de Maurice Tillieux, le créateur de "Gil Jourdan" ('Spirou'), entame une carrière de scénariste professionnel.
À partir de 1980, pour l'hebdomadaire 'Spirou' (Dupuis), il assure la continuité des aventures de Tif et Tondu, dessinées par Will, puis il crée successivement les personnages de 421, de Billy the Cat, de Mic Mac Adam et de Jimmy Tousseul.
Après avoir publié plusieurs albums avec ces personnages, il s'associe avec le dessinateur Johan De Moor et les éditions Casterman pour imaginer "Gaspard de la nuit" (1987-1991) et, dans le mensuel '(À Suivre...)', les enquêtes de La Vache.
Cette dernière série humoristique paraît désormais en albums sous le titre "Lait entier", dans la collection "Troisième degré" du Lombard, et y connaît de nouveaux rebondissements.
Dans un registre plus adulte, et à nouveau associé à Will pour l'illustration, Stephen Desberg publie deux albums dans la collection "Aire libre" de Dupuis : "Le Jardin des désirs" (1989) et "La Vingt-Septième Lettre" (1990).
Scénariste original et aux talents variés, Desberg passe avec aisance et inventivité d'un genre à un autre, des atmosphères fantastiques aux réalités qui interpellent, comme l'intolérance.
En 1996, avec le dessinateur Bernard Vrancken, il exprime ainsi son antiracisme à travers "Le sang noir", une saga romanesque en quatre albums, éditée par Le Lombard. Bien que vivant en Belgique, Stephen Desberg est de nationalité américaine et, comme tous les fils de l'Oncle Sam, il est supposé déclarer ses revenus à l'IRS (Internal Revenue Service), l'administration fiscale des États-Unis...
Nul mieux que lui n'était donc habilité à nous instruire sur le fonctionnement de cette institution.
Scénariste de bandes dessinées, il en a tout logiquement fait le sujet original d'une série d'albums. Mis en images par Bernard Vrancken, les épisodes de ce thriller financier très actuel paraissent depuis 1999 sous le titre générique d'"IR$", dans la collection "Troisième vague" du Lombard.
Les États-Unis sont encore présents dans d'autres de ses albums, comme "L'étoile du désert" (1996, Dargaud), un western crépusculaire, avec Enrico Marini, ou "Tosca" (2001-2003, Glénat), un portrait sans complaisance de l'évolution de la mafia américaine, avec Francis Vallès.
Stephen Desberg est également passionné par les thèmes religieux. Il s'intéresse au monde mythologique des anges et des démons dans "Les immortels" (2001-2005, Glénat), avec Henri Reculé, et, avec Enrico Marini, aux énigmes des origines chrétiennes dans "Le Scorpion" (2000-2014, Dargaud), une saga autour d'un flamboyant héros de cape et d'épée dans la Rome du XVIIIe siècle, où s'affrontent moines guerriers et cardinaux à l'assaut d'un pouvoir totalitaire.
À l'automne 2003, avec Daniel Koller, il lance "Mayam" (Dargaud), une série de fantasy théologique relatant les voyages d'un diplomate terrien ambitieux sur une planète aux mille et un cultes concurrents.
Auteur prolifique, Desberg écrit les scénarios de nombreuses autres séries, notamment "Miss Octobre" (2012-2014, Le Lombard), "Sherman" (2011-2012, Le Lombard) ou encore "Sienna" (2008-2014, Bamboo).
En 2014, il se lance dans l'écriture de la deuxième saison de "Black op" (Dargaud), une série dessinée par son ami Hugues Labiano.
En 2015, il commence, avec Miguel Lalor, une nouvelle série, un polar noir, "Le Rédempteur" (Dargaud), le deuxième tome sort en 2021.
En 2016, il signe le retour de "L'Étoile du Désert" (Dargaud), avec Hugues Labiano comme partenaire.
Puis, avec le même Labiano, il signe en 2020 le très attendu "Lion de Judah" (Dargaud), une série d'aventures qui se déroule dans l'Afrique des années 1920.
Né à Bruxelles en 1954, Stephen Desberg a débuté dans la bande dessinée en écrivant, dès 1976, de courtes histoires complètes pour le magazine 'Tintin' (Le Lombard).
Ce n'est qu'en 1978 que ce disciple de Maurice Tillieux, le créateur de "Gil Jourdan" ('Spirou'), entame une carrière de scénariste professionnel.
À partir de 1980, pour l'hebdomadaire 'Spirou' (Dupuis), il assure la continuité des aventures de Tif et Tondu, dessinées par Will, puis il crée successivement les personnages de 421, de Billy the Cat, de Mic Mac Adam et de Jimmy Tousseul.
Après avoir publié plusieurs albums avec ces personnages, il s'associe avec le dessinateur Johan De Moor et les éditions Casterman pour imaginer "Gaspard de la nuit" (1987-1991) et, dans le mensuel '(À Suivre...)', les enquêtes de La Vache.
Cette dernière série humoristique paraît désormais en albums sous le titre "Lait entier", dans la collection "Troisième degré" du Lombard, et y connaît de nouveaux rebondissements. Dans un registre plus adulte, et à nouveau associé à Will pour l'illustration, Stephen Desberg publie deux albums dans la collection "Aire libre" de Dupuis : "Le Jardin des désirs" (1989) et "La Vingt-Septième Lettre" (1990).
Scénariste original et aux talents variés, Desberg passe avec aisance et inventivité d'un genre à un autre, des atmosphères fantastiques aux réalités qui interpellent, comme l'intolérance. En 1996, avec le dessinateur Bernard Vrancken, il exprime ainsi son antiracisme à travers "Le sang noir", une saga romanesque en quatre albums, éditée par Le Lombard. Bien que vivant en Belgique, Stephen Desberg est de nationalité américaine et, comme tous les fils de l'Oncle Sam, il est supposé déclarer ses revenus à l'IRS (Internal Revenue Service), l'administration fiscale des États-Unis...
Nul mieux que lui n'était donc habilité à nous instruire sur le fonctionnement de cette institution. Scénariste de bandes dessinées, il en a tout logiquement fait le sujet original d'une série d'albums. Mis en images par Bernard Vrancken, les épisodes de ce thriller financier très actuel paraissent depuis 1999 sous le titre générique d'"IR$", dans la collection "Troisième vague" du Lombard.
Les États-Unis sont encore présents dans d'autres de ses albums, comme "L'étoile du désert" (1996, Dargaud), un western crépusculaire, avec Enrico Marini, ou "Tosca" (2001-2003, Glénat), un portrait sans complaisance de l'évolution de la mafia américaine, avec Francis Vallès.
Stephen Desberg est également passionné par les thèmes religieux. Il s'intéresse au monde mythologique des anges et des démons dans "Les immortels" (2001-2005, Glénat), avec Henri Reculé, et, avec Enrico Marini, aux énigmes des origines chrétiennes dans "Le Scorpion" (2000-2014, Dargaud), une saga autour d'un flamboyant héros de cape et d'épée dans la Rome du XVIIIe siècle, où s'affrontent moines guerriers et cardinaux à l'assaut d'un pouvoir totalitaire.
À l'automne 2003, avec Daniel Koller, il lance "Mayam" (Dargaud), une série de fantasy théologique relatant les voyages d'un diplomate terrien ambitieux sur une planète aux mille et un cultes concurrents.
Auteur prolifique, Desberg écrit les scénarios de nombreuses autres séries, notamment "Miss Octobre" (2012-2014, Le Lombard), "Sherman" (2011-2012, Le Lombard) ou encore "Sienna" (2008-2014, Bamboo).
En 2014, il se lance dans l'écriture de la deuxième saison de "Black op" (Dargaud), une série dessinée par son ami Hugues Labiano.
En 2015, il commence, avec Miguel Lalor, une nouvelle série, un polar noir, "Le Rédempteur" (Dargaud), le deuxième tome sort en 2021.
En 2016, il signe le retour de "L'Étoile du Désert" (Dargaud), avec Hugues Labiano comme partenaire.
Puis, avec le même Labiano, il signe en 2020 le très attendu "Lion de Judah" (Dargaud), une série d'aventures qui se déroule dans l'Afrique des années 1920.
Né le 21 mai 1949, Griffo a été admis à l'Académie des Beaux-Arts d'Anvers à l'âge de 15 ans.
En 1971, il commence à produire quelques bandes pour la presse « underground ». Parallèlement, il réalise des illustrations pour des revues féminines et des caricatures de rock-stars pour « Humo », le grand hebdo de télévision flamand. Mais, c'est dans le journal « Tintin » que son parcours dans la bande dessinée débute réellement...
En 1975, il y reprend les gags de « Modeste et Pompon » créés par Franquin.
Mais, ayant eu l'audace de placer Modeste et Pompon dans le même lit, il est remercié au bout d'une année et il se reconvertit dans la publicité. En 1982, il revient à la BD en illustrant « Bob Wilson », un album scénarisé par D. De Laet et édité par M. Deligne.
En 1984, il propose ses services à la Rédaction de « Spirou ». Il s'y voit commander la mise en images de « SOS Bonheur », un scénario de J.
Van Hamme initialement conçu pour la télévision. Publié dans la collection « Aire Libre » de Dupuis, ce triptyque remportera un beau succès... Deux ans plus tard, Griffo dessine pour « Spirou », trois enquêtes de « Munro » imaginées par J. F. Di Giorgio. En 1987, de sa rencontre avec J. Dufaux, naît la série « Beatifica Blues » chez Dargaud. Glénat la poursuivra sous le titre de « Samba Bugatti ».
Pour cet éditeur, tous deux ont entre-temps inventé les exploits galants de « Giacomo C. », gentilhomme vénitien du 18e siècle. En 1994, mais pour la collection « Aire Libre » de Dupuis cette fois, le duo publie le mémorable diptyque « M. Noir ».
En 1996, au Festival d'Angoulême, Griffo fait la connaissance de P. Cothias. En résultent l'épopée de « Cinjis Qan » chez Glénat et « La Pension du Docteur Eon » dans la collection « Signé » du Lombard.
Pour Le Lombard, Griffo a aussi produit « Vlad », sept albums de la collection « Troisième Vague » scénarisés par Y. Swolfs, et, depuis 2006, il dessine la série « Ellis » sur un scénario de S. Latour.