La vie de l'émigré ordinaire est une simple survie. Survie dans la frustration de voir les produits qu'il fabrique et qu'il ne peut s'offrir. Survie... > Lire la suite
La vie de l'émigré ordinaire est une simple survie. Survie dans la frustration de voir les produits qu'il fabrique et qu'il ne peut s'offrir. Survie dans l'humiliation d'être souvent sans droits ni dignité. Cette survie est enveloppée d'une équivoque et d'une hypocrisie. L'équivoque est entretenue entre la vraie vie d'épreuves des émigrés ordinaires et leurs images dans la population restée au pays. L'hypocrisie est celle de ces sociétés dont le progrès social et économique ne peut s'entendre sans ces migrants.