Ponctué en beuveries, ce roman n'a portant pas l'allégresse d'un chant andalou. Les errances bachiques dans une capitale assiégée par des poules au... > Lire la suite
Ponctué en beuveries, ce roman n'a portant pas l'allégresse d'un chant andalou. Les errances bachiques dans une capitale assiégée par des poules au bec ensanglanté, échappées d'un carnage, sont en quête d'une esthétique évanescente dans la déchéance même des zéphyrs de cabarets ternes et vont à la rencontre des territoires d'écritures en même temps qu'elles nourrissent un personnage qui se refuse de l'être et d'être, de mots, de bouts de texte arrachés à la solitude, au froid d'une enfance, à l'indifférence de l'inexorable mécanique du temps et aux regards hébétés de celles et ceux qui, le temps d'une illusion, se retrouvent, comme l'Algérie, titubant, à l'aurore, de leur gorgées d'alcool pour oublier le cauchemar des monstrueuses volatiles. Elégie du froid est son premier roman.À PROPOS DE L'AUTEURRachid Mokhtari est universitaire, journaliste, romancier et essayiste. Il a publié plusieurs ouvrages consacrés à la littérature algérienne. Après Elégie du froid, Imqar, L'amante. Spécialisé dans la critique littéraire et artistique, il a publié plusieurs essais consacrés à la sensibilité algérienne : Tahar Djaout, un écrivain pérenne est son troisième essai après la Graphie de l'Horreur et Le Nouveau souffle du roman algérien. Rachid Mokhtari anime parallèlement des émissions consacrées à la littérature sur les ondes de la chaine II et III de la radio algérienne.