« Je est un autre », selon Rimbaud. Mais ce n'est pas assez dire. « Je » est moi et moi, moi et l'autre et une galaxie de « doubles » que la mort... > Lire la suite
« Je est un autre », selon Rimbaud. Mais ce n'est pas assez dire. « Je » est moi et moi, moi et l'autre et une galaxie de « doubles » que la mort dissocie.
Il y a aussi, dans ce combat du voyant que mène Thierry Michelet, le support organique, présent ici comme il l'est chez Artaud, mais le poète en est moins à l'écoute, il veut le considérer à travers une lucidité qui le conduit à l'évocation - non nommée - des enveloppes subtiles que reconnaît la tradition.
Enfin, le « Je », dont il est parlé simultanément à la première et à la troisième personne, contient « l'idée » de Dieu, nouvel avatar de l'Ange avec lequel il faut lutter, dans le triple champ pensée-âme-matière.