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C'est à une enquête dans un vaste atelier d'écriture à l'échelle de la République des lettres européennes que nous convie cet ouvrage : de Leibniz à Foscolo, en passant par Vico, d'Argenson, Voltaire, Diderot, L.-S. Mercier, Alfieri, J.-B. Say. Études de manuscrits de travail, livres annotés, papiers d'écrivains proposent ici autant d'entrées diverses et spécifiques dans la production d'ouvres appartenant à des genres différents.
Cette exigence d'incorporer la question des manuscrits à l'analyse des ouvres promeut l'idée que l'ouvre se cherche au lieu d'être donnée. Ainsi, dans ce volume certains auteurs sont pour la première fois envisagés du point de vue de leurs manuscrits (d'Argenson, Jean-Baptiste Say). On notera l'étude génétique de textes philosophiques, une lettre à Arnauld de Leibniz par Michel Fichant, montrant une pensée en devenir.
Des études de cas renouvelant nos interprétations des textes et des auteurs de l'âge moderne.