Ce second tome d'« Économie politique », qui traite de la théorie macroéconomique et de la comptabilité nationale, est composé de deux parties.
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Ce second tome d'« Économie politique », qui traite de la théorie macroéconomique et de la comptabilité nationale, est composé de deux parties.
La première, centrée sur la notion d'équilibre, traite de la théorie macroéconomique.
La description des grandes fonctions, constitutives de la demande effective, forme un préalable à l'étude de l'équilibre (titre I).
C'est, en effet, la comparaison de cette grandeur - avec le revenu de plein-emploi - qui révèle l'existence éventuelle d'écarts et, partant, justifie la mise en ouvre des mesures correctives (titre II).
Une approche dynamique de l'équilibre est esquissée : son déplacement au fil du temps est examiné à la lumière des constructions théoriques, qui s'inscrivent tant dans la courte période, que dans la durée ; c'est dire que les mécanismes - des cycles et de la croissance - sont abordés (titre III).
Quelle que soit la manière dont on les appréhende, statique ou dynamique, les déséquilibres suscitent des interprétations et des recommandations, qui sont parfois en totale opposition. De cet incessant dialogue, entre l'analyse macroéconomique et la politique économique, est née la science de la régulation, dite encore cybernétique (titre IV).
Dans la plupart des économies occidentales, les pouvoirs publics se sont dotés d'une authentique comptabilité nationale. Explorant le passé, déchiffrant le présent, et garantissant la cohérence des prévisions, elle forme un outil d'aide à la décision irremplaçable. Et c'est bien parce qu'elle se situe à l'interface de la macroéconomie appliquée, et de la politique économique, qu'elle trouve - naturellement - sa place dans cet ouvrage, en seconde partie.