À Dunkerque, l'Occupation se prolongea jusqu'à après la capitulation de l'Allemagne. Le commandant de la « Festung Dünkirchen », l'amiral Frisius,... > Lire la suite
À Dunkerque, l'Occupation se prolongea jusqu'à après la capitulation de l'Allemagne. Le commandant de la « Festung Dünkirchen », l'amiral Frisius, de la Kriegsmarine, ne signa sa reddition que le 9 mai 1945, à Wormhout, au Q. G des forces assiégeantes. Le siège de la « poche » avait mobilisé - pendant huit mois - une brigade blindée tchécoslovaque formée en Grande-Bretagne, des éléments de blindés et d'artillerie britanniques et canadiens, sept bataillons d'infanterie des 110e (puis 51e), 67e et 33e R. I., formés avec des Résistants de la région Nord/Pas-de-Calais, un groupe d'artillerie et une compagnie de Fusiliers-Marins constituée à Boulogne-sur-Mer. Dunkerque 1944-1945 retrace les opérations militaires du siège, sans négliger le sort des civils, obligés de quitter en grand nombre la zone côtière au début de l'année 1944, en prévision d'un débarquement... qui allait se produire quelques mois plus tard, en Normandie. Beaucoup de Dunkerquois apprirent la grande nouvelle dans leurs lieux de repli, notamment à Lille, et dans la plupart des localités du Nord et du Pas-de-Calais. Ils ne se doutaient pas qu'il leur faudrait attendre plus d'une année encore, avant de regagner ce qui serait la dernière ville de France libérée. Serge Blanckaert est l'auteur de plusieurs livres et d'articles parus dans « La Voix du Nord » sur la guerre à Dunkerque. Il a aussi participé à des émissions de radio et de télévision.