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Cet ouvrage clôture une longue réflexion sur la soi-disant « question juive » européenne, qui se serait radicalisée sous le Reich allemand de 1871, après sa défaite militaire de 1918, au cours de la république de Weimar, pendant les premières années du IIIe Reich, pour culminer dans un génocide spécifique des populations juives durant la Seconde Guerre mondiale. L'auteur pense que ce phénomène ne s'éclaire que dans l'évolution de son contexte historique et en référence au rôle mythique disproportionné attribué au judaïsme, terreau de tous les monothéismes. Ces derniers, en effet, se réservent encore dans les institutions politiques, même démocratiques, un rôle d'instance morale « extérieure » échappant par nature à toute décision rationnelle des individus concernés. L'analyse fait appel à des témoignages d'époque, dont plusieurs enquêtes publiques sur le sujet, menées en 1894, 1907 et 1932, soit 6 mois avant l'arrivée des nazis au pouvoir.