Voici mon journal secret, écrit Philippe Bouvard en tête de son nouveau livre. Pendant des années, et dans plusieurs ouvres (Carnets mondains - Un... > Lire la suite
Voici mon journal secret, écrit Philippe Bouvard en tête de son nouveau livre. Pendant des années, et dans plusieurs ouvres (Carnets mondains - Un oursin dans le caviar - Du vinaigre sur les huiles - Et si je disais tout), j'ai cité les bons mots de mes clients les plus célèbres. C'est très récemment, que je me suis avisé que, dans ces différents livres, j'avais pratiqué l'auto-censure. Pas à l'égard de mes clients, sur lesquels je disais à peu près tout, mais à mon propre endroit. Voici donc, avec Douze mois et moi arrivé le moment où l'oursin entrouve ses piquants pour nous livrer un peu de lui-même. Simple plaisir d'introspection ? Ce serait mal connaître la nature de cet animal qui ne se complaît guère dans la contemplation de soi. Ses piquants sont faits pour piquer. Et s'il refuse aujourd'hui l'auto-censure, c'est qu'il veut atteindre - en se connaissant mieux - une plus grande lucidité à l'égard des autres : mieux se voir pour mieux juger autrui. C'est dire que - sincère cette fois jusqu'au bout - Philippe Bouvard - avec Douze mois et moi - n'épargne plus personne au fil de son journal. Voici, dans le désordre de son carnet de rendez-vous fort chargé, Piem, Michel d'Ornano, Maurice Druon, Alex Joffo, Alain Peyrefitte, Edmond de Rotchschild, Jacques Chancel, Pierre Douglas, Madame Alexandre Debray, Michel Guerard, le maréchal Tito, Alexandre Sanguinetti, Roger Gicquel, Dominique Jamet, Jean Dutourd, Jean Lefèvre, le baron Empain... et tant d'autres. 1er avril 1977 - 28 mars 1978, douze mois bien remplis pour Philippe Bouvard. Vivez à nouveau avec lui ces 365 jours qui viennent de s'achever, et qui furent si fertiles en événements.