Dans les démocraties populaires, on force les prêtres à travailler en usine ; dans le monde libre, ils y vont d'eux-mêmes.
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Dans les démocraties populaires, on force les prêtres à travailler en usine ; dans le monde libre, ils y vont d'eux-mêmes.
En Tchécoslovaquie, on incite les prêtres à se marier ; dans le monde libre, ce sont eux qui le réclament.
Dans les pays de l'Est, on a supprimé la plupart des séminaires ; dans le monde libre, les évêques ont fermé les leurs.
L'URSS consacre un budget important à créer des instituts d'athéisme ; dans les pays libres, la nouvelle catéchèse met en pièces le dogme et la morale.
Les autorités soviétiques font pression, pour que l'on diffère le baptême des petits enfants ; en France, une propagande intensive s'est développée dans le même sens.
Dans les pays communistes, on pousse à la création d'églises nationales ; dans le monde libre, le clergé cherche à se libérer de l'autorité de Rome.
Ainsi s'observe un parallélisme frappant entre les efforts des polices politiques de l'Est, pour déraciner la foi, et les nouveautés imposées dans l'Église par l'intelligentsia progressiste.
La ressemblance est-elle fortuite ?
Après le succès de « Il faut que Rome soit détruite », Marc Dem raconte, dans « Dieu & successeurs », une multitude de faits ignorés du plus grand nombre, indispensables pourtant à connaître, pour qui veut comprendre un aspect essentiel de l'actualité.