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La meilleure définition qu'on ait donnée de Bernanos est celle de Charles Plisnier, qui écrivait dans les Cahiers du Rhône : « Ainsi cet homme apparaît-il comme un monstre d'exigence, parce qu'il fut un monstre d'amour. » Bernanos ne fut pas un écrivain de profession. Il a écrit pour vivre, et il a vécu pour écrire et pour secouer ses frères en Jésus-Christ. Ce fut un chrétien engagé, romancier, journaliste, pamphlétaire. Dialogues des Carmélites n'est pas seulement une ouvre de commande, c'est une ouvre inspirée d'une autre : Die letzte am Schafott (La Dernière à l'échafaud), de Gertrud von Lefort.