Le terrorisme, qu'il ne faut pas confondre avec la guérilla (que les armées françaises, pour ne parler que d'elles, ont affrontée en Espagne sous... > Lire la suite
Le terrorisme, qu'il ne faut pas confondre avec la guérilla (que les armées françaises, pour ne parler que d'elles, ont affrontée en Espagne sous le Premier empire, au Mexique sous le Second et pendant les guerres d'Indochine et d'Algérie) est en passe de devenir une forme généralisée du combat moderne. Il prend de plus en plus la forme du terrorisme aveugle qui vise en priorité les populations. Dans un ouvrage paru en 2002, Alger été 1957, une victoire sur le terrorisme, l'auteur décrit comment, en l'espace de trois mois, quelques dizaines de parachutistes, de zouaves et de ralliés ont infiltré, manipulé et finalement neutralisé l'organisation terroriste que constituait la zone autonome d'Alger, dont les responsables furent livrés à la justice à l'exception de ceux qui se défendirent les armes à la main. Cet ouvrage le conduisit à participer à un débat très médiatisé à la suite duquel il dut faire face à un nouveau combat, judiciaire celui-là, qui dura cinq ans. Il lui a paru légitime d'en rendre compte à tous ceux qui l'ont soutenu et d'en informer tous ceux qui prennent conscience de l'importance de la menace que constitue le terrorisme aveugle.
Le général Maurice Schmitt a été chef d'état-major des armées de 1987 à 1991. Il a servi en Algérie au Sème régiment de parachutistes coloniaux de mai 1957 à novembre 1959.