DES RESPONSABLES DU SPORT FACE AU DOPAGE. Les cas du cyclisme, du rugby, de la natation et du surf

Le sport de haut niveau propose un spectacle particulier où s'affrontent des athlètes que l'on assimile parfois à des " surhommes ". Leurs performances dépassent souvent l'entendement du spectateur ; leur préparation est toujours plus fine, plus juste, plus adaptée à une " machine humaine que l'on connaît de mieux en mieux ", et le dopage paraît pouvoir en améliorer encore le rendement, au détriment des risques pris.
Tout le monde a entendu parler du dopage, s'est offusqué des méthodes employées par certains athlètes. Mais, au fond, de quoi parle-t-on vraiment ? Que doit-on considérer comme du dopage ? Comment s'en occupe-t-on dans les fédérations sportives ? Quel est l'état de la lutte contre le dopage à l'aube du XXIe siècle ? Quelle peut être la place de cette lutte au regard des enjeux suscités par la performance de haut niveau et le spectacle qui la sublime ? Quelles logiques vont faire évoluer ces sports dans les images, les grandeurs et les symboles font l'objet d'une demande sans cesse croissante ? Ces questions ont été posées à ceux qui pouvaient le mieux en parler, et ce sont 56 responsables du cyclisme, du rugby, de la natation et du surf qui y répondent.
Les résultats sont surprenants...