Cet ouvrage se propose de mettre à jour la marginalité de l'être humain par rapport aux millions d'autres espèces vivantes : une différence non de... > Lire la suite
Cet ouvrage se propose de mettre à jour la marginalité de l'être humain par rapport aux millions d'autres espèces vivantes : une différence non de degré ou de nature mais d'orientation. L'homme ne possède pas tant le rire, l'art, des représentations ou l'idée de la mort mais des conceptions : du temps, du rire, de la famille, des noms propres, du sexe, du travail ou encore des âges de la vie. Cette hypothèse rend aussi bien compte des points communs que des divergences entre cultures sans être prisonnière d'une ontologie puisqu'elle les explique ; elle répond aux objections issues de l'éthologie ou d'autres disciplines, et se trouve confirmée par une réflexion interdisciplinaire qui considère l'histoire, l'anthropologie, la psychologie du développement et interspécifique ainsi que la philosophie du langage. Il s'agit donc de définir un tel concept afin de justifier l'idée d'une certaine exception humaine. Grâce à cette analyse, il est possible en retour de montrer l'ambiguïté de certaines notions appliquées à l'animalité (culture, sens moral, sujet, histoire...).