Survivre, ou tout simplement, vivre. Quel que soit le temps qu'il reste. Le monde est en train de mourir. Lentement, inexorablement, toute vie ralentit, s'éteint, disparaît. La fin ne tardera plus, maintenant.Et pourtant, dans ce monde à l'agonie, alors que la plupart attendent la mort, quelques survivants se battent encore. Parmi eux, Nima, si frêle, si menue, et pourtant, vivante et vibrante jusqu'au fond de son âme.
Mais comment une jeune femme seule, même emplie d'un espoir magnifique, pourrait-elle faire une différence ? Isolée, elle ne peut rien, mais si quelqu'un acceptait de l'aider. Alors, peut-être, pourrait-elle changer les choses.C'est un mince espoir, si faible qu'il semble presque ridicule, face à l'écrasante inertie de la fin programmée de toute vie sur terre. Une lueur d'espoir bien fragile pour tenter d'illuminer à nouveau le monde.
Mais Nima n'est pas prête d'abandonner la lutte, elle ne renoncera pas à son combat pour empêcher l'inévitable, à son espoir de survivre encore un peu. Découvrez sans plus attendre le premier roman de Sarah FouillouxEXTRAIT :Le monde est en train de mourir. Le monde est en train de mourir, et il n'y a rien que nous puissions faire. Nous avons craint les guerres, les maladies, les ouragans et les tremblements de terre, mais nous avons survécu à tout cela.
Aujourd'hui, les guerres se sont achevées faute de combattants, les grandes épidémies d'antan se sont éteintes, les ouragans ont disparu, la terre ne tremble plus. Cela n'empêche pas le monde de mourir. Le monde se meurt de vieillesse. Il reposa son crayon, pensif. Qu'ajouter d'autre ? Tout était dans ces quelques mots tracés d'une main hésitante sur le papier jauni. Quelques lignes, quelques pensées, un souvenir fugace, témoignage inutile.
Puisque le monde mourait, que pouvait-on dire de plus ?Pourtant, il reprit son crayon, continuant à noircir la feuille. Le monde se meurt, mais le monde ne s'achèvera ni dans les cris ni dans le sang : le monde finira dans un murmure à peine audible, dans un souffle minuscule et dérisoire. Qui aurait cru cela possible ? Qui aurait cru que l'homme, espèce toute-puissante, dominant le monde, puisse être si inexorablement broyé par la lente dégénérescence du monde lui-même ?Personne, bien sûr.
Personne n'a compris, lorsque la terre a commencé à dépérir, ce que cela signifiait, ni où cela mènerait les humains à peine quelques générations plus tard : au bord de l'extinction. Aujourd'hui, c'est différent. Nous savons bien que nous ne pouvons survivre. Alors, nous attendons la fin, sans passion, sans nous battre contre le destin qui nous attend et contre lequel nous ne pouvons rien. A PROPOS DE L'AUTEUR Docteur en chimie, Sarah Fouilloux a toujours eu la tête tourné vers l'Ailleurs.
Lectrice insatiable, elle dévore les livres depuis son plus jeune âge. Science-fiction, fantasy ou romans d'aventure n'ont cessé de l'accompagner, et enrichissent aujourd'hui ses propres écrits. Derniers murmures avant la fin est son premier roman.