Quoi de plus commun qu'un nom propre ? Pour- tant, dès qu'il s'agit d'en saisir la logique ou même d'en changer, il cesse d'aller de soi.
Jacques... > Lire la suite
Quoi de plus commun qu'un nom propre ? Pour- tant, dès qu'il s'agit d'en saisir la logique ou même d'en changer, il cesse d'aller de soi.
Jacques Lacan fut l'un des rares à faire du nom propre une question pour la psychanalyse, en revi- sitant les ouvres de B. Russell, J. S. Mill, A. Gardiner, G. Frege et R. Carnap. Ces références et l'usage qu'il en fit tout au long de ses séminaires sont ici étudiés dans leur cohérence et leurs difficultés.
Ainsi verra-t-on comment, dans le fil d'une analyse, peut se défaire l'identification imaginaire d'un sujet à son nom propre. Ce qui porte à conséquence sur la prétention des sociétés de psychanalyse à décerner des titres.
Dimitri Kijek, psychanalyste à Chantilly, est responsable du Centre de psychothérapie institutionnelle à l'hôpital psychiatrique de Clermont de l'Oise. Il a traduit L'Amour des garçons en pays arabo-islamique de Khaled El-Rouayheb (Epel, 2009) et La Théorie des noms propres de Sir Alan Gardiner (Epel, 2010).