Si l'on tentait de définir en une seule et unique ligne de fuite l'essence de la politique menée par les États-Unis vis-à-vis de l'Inde et du Pakistan... > Lire la suite
Si l'on tentait de définir en une seule et unique ligne de fuite l'essence de la politique menée par les États-Unis vis-à-vis de l'Inde et du Pakistan depuis 1947, l'idée d'une lente maturation, d'une lente prise en compte des négligences passées et des évidences jusque-là obérées, serait probablement la plus convaincante. En effet, la politique américaine en Asie du Sud est profondément marquée du sceau de l'histoire, une histoire tumultueuse, souvent caractérisée par la méfiance et les désillusions mutuelles. Les relations entre Islamabad et Washington ont, à cet égard, été décrites comme un véritable « conte fait d'attentes exagérées, de promesses brisées et de désastreuses incompréhensions ». Les relations indo-américaines ont quant à elles longtemps été évoquées comme un « demi-siècle perdu » marqué par de nombreuses crises bilatérales, même si certaines réévaluations récentes ont voulu y voir pour cette raison même un « demi-siècle essentiel » permettant aux deux pays de « forger graduellement une compréhension plus profonde des motivations et aspirations de l'autre ».
De la volatilité comme paradigme : la politique étrangère des Etats-Unis vis-à-vis de l'Inde et du Pakistan dans les années 1970 est également présent dans les rayons