« De chair et d'os » se divise en trois parties : la première laisse apparaître l'angoisse comme viscérale que Marcel Migozzi avait toujours masquée,... > Lire la suite
« De chair et d'os » se divise en trois parties : la première laisse apparaître l'angoisse comme viscérale que Marcel Migozzi avait toujours masquée, et que l'idée de la mort relance. La seconde partie du livre photographie le réel ambiant, ses objets familiers, les cieux aimés, la haie, un fer à cheval, comme un exercice à la fois de sympathie et de thérapie. La troisième partie réunit les textes engagés d'un « communiste fidèle » : l'Espagne, le Chili, les travailleurs émigrés, les nombreuses rancunes contre le capital. Tout est précis, original, sans folklore, passé au filtre d'une émotion et d'un art personnels.