Biographie de
Jean Dufaux est l'auteur d'une ouvre importante comprenant près de 200 titres oeuvre originale à l'écart des modes plus complexe qu'il n'y paraît Rapaces Murena Giacomo C Complainte des Landes Perdues Dixie Road Monsieur Noir Ombres Jessica Blandy Les Voleurs d'Empires Djinn Croisade le monde de Jean Dufaux s'orchestre autour de quelques thèmes récurrents qui structurent toute l'ouvre le pouvoir et la folie la solitude et ses miroirs les égarements du temps les blessures du passé
Cette mosaïque immense qui ne repousse ni les jubilations du roman-feuilleton ni les ellipses cinématographiques se veut avant tout une ouvre de plaisir d'enchantement au sens féerique et occulte du terme Vendue à des millions d'exemplaires récompensée par de nombreux prix et distinctions traduite dans une douzaine de langues Europe Japon Etats-Unis elle déploie ses sortilèges en se basant sur le talent graphique des meilleurs dessinateurs européens et un art du dialogue qui épouse et repousse l'image dans un même mouvement
Parmi les nombreux prix dont ceux pour l'ouvre complète qui ont couronné sa production citons 
- Le prix CALIBRE 38 prix du meilleur polar pour Hammett aux éditions Glénat en 1996
- Le prix de la Société des Gens de Lettres pour Murena en 2007
- Le prix CHEVERNY meilleur roman graphique Histoire pour Murena aux éditions Dargaud en 2011
Jean Dufaux est par ailleurs président du jury des prix DIAGONALE qui récompensent chaque année en Belgique des artistes de la bande dessinée
En 2009 son ouvre est exposée lors des « Regards croisés de la Bande Dessinée Belge » aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
Jean Dufaux a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres en 2009
Philippe Adamov découvre la BD en 1965 dans un petit magasin de soldes de bouquins pendant les vacances.
Il y reviendra chaque année. Il rentre alors dans le monde de Jigé, de Cuvelier et d'Harold Foster. Bref, toute l'ancienne garde ! Après des études très écourtées à l'Ecole Estienne, il intègre Studios René Laloux à Angers comme stagiaire décorateur. Il travaille sur le pilote du film Gandahar dessiné par Caza. Ces 3 années passées là-bas lui serviront bien plus tard dans ses nombreuses activités (illustrations, BD, etc.).
Il rencontre aussi Moebius qui deviendra pour lui "la" référence. En 1978 il retourne à Paris et se lance dans l'illustration de SF. Il travaille pour Opta (éditeur aujourd'hui disparu) entre autres, qui le paie misérablement. Il collabore ensuite au défunt journal de SF "Futur" où il rencontre Gérard Klein, Michel Demuth, les frères Bogdanoff et beaucoup d'autres. Ils lui font faire des travaux d'illustrations pour plusieurs éditeurs tels Le Masque, Anthologie de la SF au Livre de Poche, Casterman, R.
Laffont, etc. En 1979 il est contacté par F. Allot pour travailler sur la série Ulysse 31. C'est un travail de création plutôt enrichissant, tant au niveau pécuniaire qu'artistique. Il collabore en 1983 à la création d'une BD avec Xavier Seguin pour le journal "Okapi". Elle ne verra jamais le jour en album mais lui permettra de se faire remarquer par Henri Filippini, directeur de collection aux Editions Glénat.
Il lui présentera Patrick Cothias avec qui il collaborera pendant près de 10 ans. Glénat lance le magazine "Vécu" où ils créent Le Vent des Dieux. Un an après suivront Les Eaux de Mortelune, une grande saga de SF. Immédiatement, les deux séries marchent bien. En 1992 il décide de créer sa propre histoire et avec l'aide de J. C. Camano, directeur éditorial chez Glénat, il publie Dayak, une trilogie de SF qui se déroule en Afrique.
Adamov rencontre Jean Dufaux en 1999 avec lequel il crée L'Impératrice Rouge, une lutte impitoyable pour le pouvoir dans une Russie post-apocalyptique, où subsistent les vestiges d'un communisme décadent, et où règne un système politique totalement archaïque.