La cybernétique date de 1943. Dès ses origines, elle a cherché à représenter les fonctions du cerveau par des circuits électroniques. Elle a conduit... > Lire la suite
La cybernétique date de 1943. Dès ses origines, elle a cherché à représenter les fonctions du cerveau par des circuits électroniques. Elle a conduit à la création des animaux robots, des robots, des cerveaux-mécanismes, des cerveaux électroniques ou ordinateurs, et autres machines à penser. Elle est utilisée actuellement dans de nombreux systèmes, comme l'oil électronique, le robot programmé, la machine à traduire. Synthèse des recherches en logique, informatique, électronique, neurophysiologie, linguistique, pédagogie... Elle est au carrefour des sciences humaines, et se définit comme une formalisation supérieure des phénomènes de communication au sens large. La connaissance du fonctionnement du cerveau humain - dans ses actes de percevoir ou décoder, mémoriser, réagir, communiquer, s'adapter... - se trouve précisée par les comparaisons avec les développements de la cybernétique proprement dite. Notre représentation actuelle du cerveau - au point de vue physiologique - s'en trouve renouvelée, et l'auteur développe cet aspect par comparaison avec les conceptions historiques des fonctions cérébrales. Mais l'analogie s'arrête à un certain niveau, qui est justement celui du fait de la communication inter-humaine dans son originalité existentielle. Les limites de la cybernétique sont les limites actuelles de toute formalisation en Sciences humaines. L'ouvrage débouche ainsi sur des problèmes épistémologiques, dont la résolution influera sur l'évolution des recherches en Sciences humaines, et sur la compréhension du phénomène humain.