Cet ouvrage fait suite à « L'hérédité des conduites », publié en 1973 chez le même éditeur, sous la signature du même responsable. Comme le... > Lire la suite
Cet ouvrage fait suite à « L'hérédité des conduites », publié en 1973 chez le même éditeur, sous la signature du même responsable. Comme le premier volume, celui-ci rapporte les travaux du Séminaire de psychologie différentielle.
La première partie est consacrée à la présentation de données de fait qui, à l'échelle descriptive, établissent l'existence incontestable d'une liaison entre les descripteurs du milieu, et les épreuves considérées comme des tests d'intelligence. F. Aubret-Bény et J. Pelnard-Considère passent en revue une partie des nombreuses données utilisant des épreuves globales (de type Q. I.). M. Demangeon examine les différences observées entre milieux socio-économiques différents. La recherche d'épreuves - aussi indépendantes que possible du milieu - pose le problème de la validité de ces tests, sujet que traite S. Larcebeau. A. Nguyen Xuan s'est attachée à recueillir des résultats relatifs aux « effets » du milieu sur l'organisation d'un ensemble d'épreuves, sur le pattern de leurs résultats.
La seconde partie est consacrée à deux questions méthodologiques, qui ont paru essentielles pour l'étude du problème posé par la recherche de relations causales entre variables décrivant le milieu et développement cognitif. F. Bacher examine les aspects méthodologiques des études longitudinales. M. Huteau compare la méthode expérimentale et la méthode d'observation.
Les théories et les méthodes présentées dans la deuxième partie ont-elles suffi à analyser - et à expliquer - les données de fait rapportées dans la première partie ? Il ne semble pas que la réponse puisse être - en général - affirmative, si l'on fait un rapide bilan des recherches comparatives. C'est ce bilan qui constitue la troisième partie.