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" D'où provenait la fascination qu'exercait Olive Martin ? Du spectacle grotesque de son mètre cinquante-cinq pour quelque cent vingt kilos ? De la répulsion qu'elle inspirait ? Elle avait débité sa mère et sa sour en morceaux qu'elle avait rassemblés sur le sol de la cuisine en une composition abstraite sanguinolente. Le crime mis à part, ce qui rendait son cas exceptionnel, c'est qu'elle avait plaidé coupable et même refusé de répondre. "
Dès sa première rencontre avec Olive Martin, Rosalind Leigh, qui a accepté d'écrire un livre sur elle, a le sentiment que la meurtrière obèse n'est pas coupable. Mais alors pourquoi ces aveux ?