Biographie de Nicolas Gaspard
Un poignet. Une nuque. Deux pieds nus, puis délicatement posés, l'un après l'autre, sur les touches du piano, au gré des notes qui s'échappent les émotions s'envolant, Nora Gaspard révèle la poésie du corps qui sommeillait en vous.
Musicienne-âme, conteuse érotique, sous son grand chapeau noir, son souffle court jusqu'à vous, jusqu'à vous réveiller de désirs, vous surprendre dans ses chuchotements, surprendre et chasser vos phantasmes les plus obscurs.
Ses mots sont des doigts qui courent sur vous jusqu'à ce que ses caresses cessent à la fin du texte. Au bout du sexe.
Eclairagiste de notre imaginaire sensuel, Nora Gaspard ne vit pas sur terre. Pour la rencontrer, à l'amour il faudra vous frotter.
Né à Lille le 28 novembre 1955, François Boucq fait ses premières armes dans la caricature politique en 1974 pour L'EXPANSION et LE POINT. La revue MORMOIL publie ses premières bandes dessinées l'année suivante, tandis qu'il s'amuse à bâtir des géants pour la renaissance du carnaval de Lille.
Après des essais divers dans PILOTE ("Cornets d'humour", scénarisés par Delan) et FLUIDE GLACIAL ("Les Leçons du professeur Bourremou", sur scénarios de Pierre Christin), c'est chez Casterman, dans À SUIVRE, qu'il définit son propre style avec de nombreux récits courts et construit une oeuvre d'une fantaisie totalement libérée du rationnel malgré ses titres délibérément cartésiens : "Les Pionniers de l'aventure humaine", "La Pédagogie du trottoir" ou "La Dérisoire effervescence des comprimés".
Devenu un auteur complet, il illustre également des scénarios de l'écrivain Jerôme Charyn ("La Femme du magicien", "Bouche du diable") et du visionnaire Alexandre Jodorowsky ("Le Trésor de l'ombre", "Bouncer").
Il lui manquait d'avoir collaboré avec Yann. C'est chose faite depuis les "Sales petits contes", dans la collection "Humour Libre"
Boucq sait tout faire : scénario, dessin, sculpture, caricature, dessin de presse ; sans oublier les arts martiaux qu'il pratique à un très haut niveau. Et qu'il s'attaque à l'humour avec "Jérôme Moucherot" ou au fantastique avec Jodorowsky dans "Face de Lune", son trait personnel au point d'être unique fait toujours merveille et le classe parmi les plus grands du neuvième art.