Venu assez tard à la poésie personnelle, à travers la traduction et la chanson, Francis Ruaux se confirme avec ce quatrième recueil, et se dégage... > Lire la suite
Venu assez tard à la poésie personnelle, à travers la traduction et la chanson, Francis Ruaux se confirme avec ce quatrième recueil, et se dégage des influences qui l'avaient, jusqu'ici, marqué. Sa poésie, directe et franche, reste cependant encore, sur certains points, naïve. Il ne cherche pas à tricher. C'est d'un cour simple, et d'une plume sans artifice, qu'il cherche à nous toucher. S'il nous émeut, c'est qu'il est ému. Ici, comme dans ses précédents recueils, il montre le souci du rythme et de l'image poétique, le sens profond de l'intériorité. Si l'amour tient une grande place dans la poésie de Francis Ruaux, qu'il soit présent à fleur de poèmes, ou que ceux-ci aient été construits sous son impulsion sans qu'il soit nommé, toutes les ressources, tous les aspects de la nature, lui servent d'harmoniques, permettant à l'auteur de nous faire éprouver ce plaisir indéfini qui permet de reconnaître la vraie poésie.