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Après quelques années passées à Capri, lors de son exil politique, Maxime Gorki s'inspire de cette terre italienne où il a trouvé le repos, et dresse le portrait d'un pays aux couleurs du soleil. Mais derrière ses élans poétiques et ses descriptions lyriques transparaissent, dans vingt-deux contes, ses tendances littéraires fondamentales : l'amour de la justice, et un naturalisme engagé à dévoiler au regard de tous les malheurs des « classes misérables ».
Ainsi, à Naples et à Gênes il traite de la grève des conducteurs de train et de tramways ; et il expose tantôt les conditions de travail des pêcheurs, tantôt celui des paysans.
Maxime Gorki (1868-1936) est un écrivain russe, précurseur du réalisme socialiste. Enfant pauvre et adolescent errant devenu dès ses débuts auteur à succès, il dénonce, en accord avec ses engagements politiques aux côtés des révolutionnaires bolcheviques et de Lénine, la société tsariste et dépeint les bas-fonds misérables et délaissés de la Russie. Il sera plusieurs fois emprisonné pour ses prises de position. Parmi ses romans, son plus grand chef-d'ouvre est « La mère ».