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Dans la plupart des synthèses ou des monographies relatives aux Ordres mendiants parues ces dernières années, sont proposées quelques lignes sur l'économie des couvents mendiants. Passage plus ou moins long, suivant les sources disponibles ou les désirs des auteurs. Mais aucun de ces historiens ne s'est penché sur la typologie des revenus des Ordres mendiants. Les uns ont considéré ceux-ci en un bloc, parlant des « rentes et biens-fonds », d'autres ont effectué des raccourcis saisissants. Ici ou là, on y lit de belles pages sur la procédure d'acquisition des biens, sur les personnes intervenant dans les contrats... on y contemple de flamboyants graphiques regroupant des séries de chiffres extraites « en vrac » de registres de comptabilité du XVe s. Mais, dans ces études, jamais personne n'a tenté de comprendre comment les hommes du XIIIe et XIVe s., et parmi eux les frères mendiants, concevaient ces revenus qui étaient les leurs. Pour ces religieux, que signifiaient ces cens et ren...