Depuis, Oberano et le Français stationnent sur la Pelosa, près des pédalos de l'hôtel que des camions de Sassari vont rembarquer sous leurs bâches,... > Lire la suite
Depuis, Oberano et le Français stationnent sur la Pelosa, près des pédalos de l'hôtel que des camions de Sassari vont rembarquer sous leurs bâches, à destination d'un garage. (...) Cet apparent immobilisme de leur part, leur façon à la fois passive et coupable de faire traîner les vacances au-delà des limites normales, n'empêchent pas leur émotion de ne penser qu'à cela : à la nuit de l'Asinara ; à ce qui est arrivé. Eux, de plus en plus seuls à bivouaquer sur le Cap et le Golfe, ceux qui, à présent, les regardent - les Sardes - ne sont pas sans se demander ce qu'ils attendent, ces derniers touristes, pour rentrer sur le continent. Le buraliste, et certains commerçants de Stintino, se le demandent en effet ; mais pas les marins pêcheurs du village, car les gens de mer, comme les gens du voyage, comme les gens du cirque, sont de grands compagnons des hommes.