Une attraction totalement animale !
Écrivain de grande renommée, rêveur et déterminé, Alban n'aspirait qu'à la sérénité en s'installant dans... > Lire la suite
Une attraction totalement animale !
Écrivain de grande renommée, rêveur et déterminé, Alban n'aspirait qu'à la sérénité en s'installant dans ce village normand perdu en pleine campagne, et il n'avait pas du tout envisagé de s'occuper des chatons que son frère vient lui imposer.
Quant à Avril, tout juste diplômée de l'école vétérinaire, elle n'avait pas prévu de reprendre en urgence l'activité de son père. Et ces deux-là, qui se connaissent à peine, n'auraient jamais imaginé devoir vivre en coloc ! Mais voilà, Alban a besoin que quelqu'un gère les félins à demeure et Avril a besoin d'un gros, gros service que seul Alban peut lui rendre. Alors deal ? Deal ! Mais très vite, la colocation va prendre une tournure pour le moins. charnelle !
***
Grelottante dans une robe noire échancrée totalement trempée qui met en valeur sa plastique fine et harmonieuse. Ses cheveux, gorgés d'eau eux aussi, dégringolent autour de son visage plus que mignon pour se coller à la peau nue de ses épaules. Depuis ma place, je peux voir le grain de son épiderme frissonner, ses seins durcis pointer sous le tissu léger et ses lèvres entrouvertes trembler. Je crois que je n'ai jamais croisé une femme aussi sexy qu'elle à cet instant.
Mes yeux dérivent sur ses seins tendus et fermes, appelant clairement mes mains pour être réchauffés.
Et ses hanches. j'imagine l'effet que cela me procurerait si je posais mes mains juste là, à cet endroit précis, pour la soulever et la glisser contre moi.
Un frisson violent la traverse alors qu'une bourrasque la frappe presque brutalement dans le dos, me rappelant qu'il n'est pas du tout l'heure pour fantasmer sur cette femme.
- Bordel de merde ! Entrez ! Vous n'avez pas de manteau ?
J'attrape son bras nu pour l'attirer chez moi alors qu'elle continue de grelotter, les yeux rouges et les doigts de sa main crispés sur son sac pochette.
- Je n'y arriverai jamais ! commence-t-elle à sangloter. J'ai bu alors que j'avais la responsabilité de ces animaux. Et je n'ai même pas vérifié une seule fois que tout allait bien. Et j'ai oublié les clés chez Gertrude ! Et j'ai trop froid pour traverser la ville à pied.
Merde ! Je ne m'attendais pas à ça. Soudain je me sens mal à l'aise. Je ne dois pas oublier que la pauvre est en deuil et tente sans doute de retrouver une vie normale malgré la douleur.
Alors lorsqu'elle laisse échapper un gémissement désespéré, je me sens l'âme d'un sauveur, oublie que je bande comme un beau diable devant cette femme ultra sexy dans son désarroi et vais lui chercher un plaid pour le lui placer autour des épaules.
Elle soupire de soulagement lorsque je lui frotte le dos machinalement et, sans plus d'explication, se colle à moi en cherchant ma chaleur.
Ouh là ! Ce n'est peut-être pas l'idée du siècle, ma puce. J'ai comme qui dirait un énorme besoin de partager un moment d'intimité avec une femme et là, l'offre dépasse largement la demande. Son parfum, qui se met à flotter autour de moi, contribue fortement à m'emporter dans un délire imprévu mais puissant. Je laisse glisser mes mains presque malgré moi sur ses hanches.
- Je suis désolée, murmure-t-elle en levant son visage vers moi. Tellement désolée de tout. ça.
Je ne comprends même pas de quoi elle parle, mais à cet instant ce n'est pas le fond de mon problème. Mon regard se heurte à ses taches de rousseur, à son regard bleu ciel, à sa bouche entrouverte et légèrement frémissante. Mes bras se resserrent sur elle alors qu'elle semble enfin se réchauffer. Le tissu trempé de sa robe contre ma peau ne me dérange même pas, au contraire, il me rafraîchit tandis qu'elle m'enflamme.
Coloc avec Mister Perfect d'Erin Graham, histoire intégrale.