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Entre les « climato-sceptiques » et les tenants du réchauffement appartenant au Groupe International d'Experts sur le Changement Climatique (GIEC), le public s'interroge : est-il possible de trancher avec certitude ? Et quelle est la part des activités humaines dans le réchauffement annoncé ? En s'interrogeant sur les conditions qui devraient présider à un débat informé, et en dénonçant sans concession les Tartuffes politiciens du climat, l'auteur questionne une idée hérétique en apparence : l'issue du débat est-elle si importante que l'on veut nous le faire croire ? Les changements climatiques brutaux, quels qu'ils soient, n'ont-ils pas tous des effets identiques sur les populations les plus fragiles dans les pays les plus pauvres ? Si c'était le cas, une mutation énergétique sans précédent s'imposerait plus que jamais : le passage des sources fossiles vers des sources renouvelables. La question du développement des pays les moins avancés se poserait aussi de manière nouvelle : éviter de commettre les mêmes « erreurs » que les pays industrialisés est une nécessité majeure et pas seulement en matière climatique. De même qu'il est urgent pour l'avenir de la planète de mettre un terme au pillage du tiers-monde. Et de combattre le caractère meurtrier de la mondialisation.
Historien de l'écologie scientifique et des sciences environnementales rattaché à l'Institut d'Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (UMR 8590 CNRS, Université de Paris 1, ENS)