" Vivre sans temps morts, jouir sans entraves ! " : ces mots d'ordre d'il y a quarante ans n'ont pas été suivis des effets espérés. Mais l'ère de... > Lire la suite
" Vivre sans temps morts, jouir sans entraves ! " : ces mots d'ordre d'il y a quarante ans n'ont pas été suivis des effets espérés. Mais l'ère de la jouissance semble aujourd'hui se prolonger sous d'autres formes. Comment le sujet est-il pris dans la jouissance, notamment dans la jouissance incestueuse ? Et comment, à quel prix pour lui mais aussi pour l'analyste, parvient-il à s'en dégager ? La différenciation entre plusieurs types de jouissance peut-elle nous aider dans notre tâche ? Figée dans le symptôme, tournant en rond dans la maladie, perpétuée lorsqu'on l'épingle d'un handicap, épandue dans le déferlement médiatique, mais aussi jaillissante dans l'invention et dans la création artistique, erratique, singulière, toujours en excès ou en défaut, la jouissance interroge le psychanalyste et son repérage oriente notre pratique.