Ces poèmes représentent trente et une confidences du cour et de l'âme. Un florilège de sentiments, de réflexions ; en même temps : poésie-conversation,... > Lire la suite
Ces poèmes représentent trente et une confidences du cour et de l'âme. Un florilège de sentiments, de réflexions ; en même temps : poésie-conversation, autobiographie essentielle et prière. L'attaque en prend un tour moral : « Le mal que j'ai dans l'âme est-il bon ? » et l'ombre du Golgotha s'étend aussitôt sur notre destin. Même si la décision de joie de vivre reste centrale. Le poète promène son regard sur les incidents intérieurs, le trajet du passé et les choses autour de lui. chacun des mots qu'il emploie, non sans lutte, contient son « propre chant », et l'ensemble est conçu comme un « cri de vérité ». L'art retient les « actes fugitifs de l'homme créateur ». S'il y a de beaux vers sur la mort, c'est qu'elle n'existe pas pour un croyant : « l'unique vérité », c'est Dieu, même s'il est difficile de « rendre clair l'infini ». Le goût du rêve, nous confie l'auteur, a ouvert en lui la route à l'amour, puis à la « ferveur ». Voici des souvenirs d'enfance. Pour les jeunes d'hier et d'aujourd'hui la question reste celle du bien et du mal. Du choix ou de la nonchalance. Certains rêves sont endormis en nous, enlacés à un monstre. Il faut savoir trier. Le passé nous « ignore, pille et ment ». Continuons à rêver d'un monde éternel. Surtout : confiance en la résurrection.