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Une chocolaterie, d'où s'exhale le parfum des amandes grillées, une maison familiale entre étang et forêt, un verger où jouent trois enfants en compagnie d'une chèvre et d'un jeune chien au poil bouclé : tel est le bonheur tendre et quotidien du héros de "Cette vie que j'aime". Mais 1937 arrive, et cet homme qui se veut libre dans un monde libre, voit - tour à tour envahies et asservies - l'Autriche, la Tchécoslovaquie, la Pologne, tandis que tout ce qui lui est cher s'écroule autour de lui. Le récit que René Naegelen nous fait de la Drôle de guerre et de l'Exode, de la défaite et de l'Occupation, puis de la Libération, n'est ni un plaidoyer, ni un réquisitoire, ni une ouvre partisane : c'est, simplement, un témoignage humain. René Naegelen dit ce qu'il a vu, entendu, ressenti. Et si son ouvrage, tome troisième de "Cette vie que j'aime", traduit sa vérité personnelle, peut-être exprime-t-il aussi la vérité de son pays, telle qu'elle apparut sous « les lourdes nuées... ».