« S’agissant de l’existence de Dieu, la raison humaine, consciemment ou non, capitule et la réponse ne peut qu’être intuitive ». Renoncer à... > Lire la suite
« S’agissant de l’existence de Dieu, la raison humaine, consciemment ou non, capitule et la réponse ne peut qu’être intuitive ». Renoncer à trancher la question de l’existence de Dieu n’interdisant pas de s’interroger sur la divinité réelle ou supposée de l’homme-Jésus, c’est à cette problématique aussi vaste que sensible, bien que la réponse, quelle qu’elle soit, ne remette pas en cause les apports du christianisme, que Lucien M. Martin consacre le présent essai. Depuis que Nietzsche a tué Dieu, plus rien n’empêchait les écrivains, penseurs, chercheurs et autres essayistes de se pencher sur la question, non de l’existence de « son » fils, celle-ci étant quasiment avérée d’un strict point de vue historique, mais de la divinité de Jésus. C’est désormais chose faite, et l’analyse ici proposée, brillante et étayée, devrait réjouir tous ceux, croyants ou non, qui de près ou de loin se posent de vraies interrogations : celles qui n’ont que trop rarement été abordées.