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Une espèce prolifique : DENG XIAOPING - KIM IL-SUNG - SADDAM HUSSEIN - HAFEZ EL-ASSAD - LE ROI D'ARABIE SAOUDITE - ANDREAS PAPANDRÉOU - HASSAN II - FIDEL CASTRO - JEAN-PAUL II - MITTERRAND - REAGAN - ANDROPOV - TCHERNENKO - ELTSINE - BEGIN - DAYAN - BOURGUIBA - POMPIDOU - BOUMEDIENE - GOLDA MEIR - LE SHAH D'IRAN - DUVALIER - MARCOS - CHE GUEVARA - CEAUCESCU - KADHAFI - KHOMEINY. Ce ne sont pas des malades comme les autres... L'entretien des auteurs avec le professeur Jean Bernard l'atteste. Voici quelques extraits : « On a dit parfois que les puissants de ce monde n'étaient pas bien soignés parce qu'ils avaient une idée préconçue sur les maladies et les médecins, la médecine officielle et les charlatans. On pourrait démontrer, statistiquement, que les chefs d'État ont une durée de vie plus courte que l'ouvrier du coin souffrant de la même maladie. ... Lorsque j'ai soigné des hommes politiques de haut rang, j'ai souvent été surpris de la crédulité que manifestaient ces dirigeants vis-à-vis des médecines parallèles. ... Il faut tenir compte de la mentalité très particulière de ces malades qui nous gouvernent et qui refusent d'une part, de considérer leur état de santé comme incompatible avec la direction d'un pays ou d'une armée, et d'autre part, d'admettre que les conséquences de leur maladie peuvent être graves pour leurs concitoyens. ... On peut parfaitement imaginer une commission médicale dont les membres seraient désignés par le Conseil constitutionnel. Elle examinerait le président de la République chaque année et pourrait constater le début d'une maladie grave. Elle garderait le secret quelques mois et déciderait, à un moment donné, d'alerter le Conseil constitutionnel qui apprécierait et prendrait une décision. Les médecins doivent rester des consultants et non pas des décideurs. »