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Dans « Descartes et le labyrinthe », il s'agit de montrer comment la pensée cartésienne s'enfonce dans une difficulté dont le tour, le retour et le détour ne laissent finalement aucune issue. C'est que le fil d'Ariane qu'il croit tenir ferme - la preuve de l'Infini - se trouve à son insu déjà rompu par le tranchant du sensible. Sur ces bases, Bernard Bouttes entame la discussion avec la lecture de Descartes que l'on doit à Jean-Luc Marion. Gérard Granel, pour sa part, après un prologue platonicien, cherche dans la mise en place du Savoir automate quelque chose qui excède la question classique du rapport de la métaphysique à la mathématique. Ce qu'il trouve - principalement dans les « Regulae » - est que la pensée cartésienne inscrit le savoir au compte de la production.