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La vertu du voyage est justement d'éveiller l'émotion par des rencontres et des situations réelles au-delà des images médiatisées. Rencontres fugitives ou véritables relations ? Le voyageur n'appréhende jamais les autres qu'à travers son regard, sa culture, son langage et aussi ses motifs. Pourtant, par-delà l'éphémère et les barrières de l'étrangeté, il y a l'imaginaire, le rêve et aussi une sensibilité, produit de l'expérience de l'Autre, tel qu'on a pu apprendre à le connaître tout au long de sa vie. " En cet instant, le monde kosovar semblait osciller entre deux ordres inconciliables. Celui du vécu traumatique et de la souffrance lancinante, monde impossible à vivre à moins de s'en remettre corps et âme à un ultime Mystère qui fixerait le sens de l'existence des gens au-delà de toute expérience. (...) Tout à l'opposé, dans l'échelle des possibles, l'ordre d'un Monde constitué - par l'agencement toujours renouvelé des faits et des gestes. Monde de conscience où seule la pratique du récit collectif peut éviter le pire. "
Hervé Paris (44 ans, consultant en politiques sociales) s'est rendu au Kosovo en 1999 et 2000 dans le cadre des activités de la revue lyonnaise "Diagonales Est Ouest" qui contribue au réseau "Partenaires pour le Kosovo".