La marche, ça a toujours été mon fort. Même le jour du Sabbat, je ne me privais pas de me promener, sans sortir toutefois des faubourgs, sans aller... > Lire la suite
La marche, ça a toujours été mon fort. Même le jour du Sabbat, je ne me privais pas de me promener, sans sortir toutefois des faubourgs, sans aller au-delà de la limite prescrite par la Loi, des deux milles coudées de rayonnement permises. Une voix me disait à l'oreille : Marche. Mais le souffle de Dieu me frappait le visage et me retenait au bord de l'abîme, au seuil du voyage à travers le sacrilège et l'abomination. Comment ai-je si longtemps résisté?