Une affaire menée par le commissaire Anconi et teintée d'humour noir !En ce début d'été 1979, le commissaire Anconi ressent de curieux troubles digestifs,... > Lire la suite
Une affaire menée par le commissaire Anconi et teintée d'humour noir !En ce début d'été 1979, le commissaire Anconi ressent de curieux troubles digestifs, il part donc se reposer au Croisic, mais son état s'aggrave et le voilà hospitalisé à Saint-Nazaire !La mort inattendue d'un sous-directeur, Albert Gutermann, au cours d'une intervention chirurgicale, va réveiller en lui la fibre policière, d'autant qu'il réalise rapidement qu'il vient d'être opéré par le même chirurgien et qu'il occupe la chambre du mort !La famille du défunt porte plainte, la direction accuse le médecin opérateur et le suspend, le commissaire Blanchard de Saint-Nazaire instruit difficilement cette délicate affaire. Bonne Mère, comment Anconi pourra-t-il enquêter dans son pyjama de malade ?Une nouvelle enquête percutante pour le commissaire Anconi. Laissez-vous guider dans les méandres les plus sombres du milieu médical !EXTRAITLe commissaire Anconi se sentait ballotté et il crut d'abord qu'il était dans le métro. Curieusement, il n'entendait pas de grincements métalliques et on semblait ne jamais s'arrêter aux stations. Pourtant, les mouvements étaient bien ceux d'une rame, bringuebalée dans un tunnel sinueux, avec ses accélérations qui manquaient de vous faire tomber à la renverse et ses ralentissements brusques qui vous précipitaient en avant. Il se sentait ficelé comme un rôti et ne pouvait pas plier ses bras entravés. Y avait-il tant de passagers qu'il ne puisse se mouvoir ? Il essaya de remuer et perçut alors une voix lointaine qu'il ne reconnaissait pas :- Ne bougez pas, Monsieur, tout va bien !« Tout va bien ? Té ! » Ce n'était pas son impression. Il se débattait dans une atmosphère ouatée, avec la sensation de se noyer car il ne pouvait ni parler ni bouger.- On va vous ramener bientôt dans votre chambre !A PROPOS DE L'AUTEURAprès plusieurs décennies passées, comme médecin hospitalier, à soigner les maux les plus graves, Rémi Devalliere, désormais en retraite à Pornichet, se plaît à choisir les mots les plus appropriés pour ses histoires. L'hiver, ou lorsque la mer n'est pas navigable, il écrit, avec passion. Nouer des intrigues n'est-il pas le pendant d'une démarche médicale bien conduite ? Si les instruments de l'exercice en sont bien différents, le plaisir de parvenir à un résultat satisfaisant est bien le même. Et les aveux du coupable ne relèvent-ils pas du même défi qu'un diagnostic bien posé ?