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En ce début de XXIe siècle, il est apparu légitime d'organiser à Sète, sous la présidence de Jacques Reda et avec la participation des divers Centres d'études valéryennes dans le monde, un colloque qui puisse établir un état de la recherche valéryenne, aujourd'hui. On trouvera ici les Actes de cette manifestation qui s'est attachée à préciser une " figure " de Paul Valéry, sous des biographèmes souvent inédits - comme la révélation, enfin, du portrait de " Mme de R. " Au-delà, c'est la question d'un héritage qui a été posée par le plus grand nombre, pour un inventaire impressionnant qui passe par Mallarmé, Montesquieu, Tinan, Louÿs. Gide, Proust - dans l'ambiance du Café d'Harcourt, du concert Colonne, de Loïe Fuller et de la Belle Otero, de Méry Laurent, ou encore de Ruskin et de Whistler. Mais c'est surtout la fécondité d'une pensée qui a retenu l'attention, dans sa relation avec les philosophies dites " analytiques " de l'école anglaise (Russell, Wittgenstein) ; et avec celles - allemandes - qui marquent irréversiblement l'époque, de Kant à Nietzsche, en passant par Schopenhauer, mais surtout par Freud. Et sans doute était-il légitime, " en somme ", de se demander si Sartre, pour La Nausée, n'avait pas placé la réflexion de l'après-guerre à son juste niveau : dans le droit fil d'un héritage de Monsieur Teste.