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Aurais-je contracté une obligation à l'égard du valeureux Chevalier de Berquin du fait d'avoir publié ou pour mieux dire exhumé deux de ses ouvres qui ont échappé à la destruction voulue, en son temps, par ses adversaires et aux ravages de ces cinq derniers siècles ?...
La Declamation des louenges de mariage, unie, dans une reliure contemporaine, à un exemplaire de la traduction du Nouveau Testament par Lefèvre d'Etaples, est suivie, dans l'exemplaire unique de la Bibliothèque publique et universitaire de Genève, de deux opuscules qui méritent, eux aussi, de reparaître au grand jour. Comme je le disais à propos de La Complainte de la Paix, du Chevalier aussi, ce sont là des épaves de prix et des reliques d'un passé religieux cher aux étudiants de la réformation française.
Voici donc la Brefve admonition de la maniere de prier, et Le Symbole des Apostres déjà examinés par Mrs. M. Mann Phillips dans son ouvrage essentiel, sur Berquin entre autres : Erasme et les débuts de la Réforme en France, Paris, Champion, 1934, pp. 133-134 ; 134-140.
Brefve Admonition de la maniere de prier ; Le Symbole des apostres de Jesuchrist (1525) - Fac-similés de l'édition et des exemplaires uniques est également présent dans les rayons