Après « l'Enterrée vive », qui traitait des mutilations sexuelles féminines pratiquées en Afrique et en France, il a semblé nécessaire à Renée... > Lire la suite
Après « l'Enterrée vive », qui traitait des mutilations sexuelles féminines pratiquées en Afrique et en France, il a semblé nécessaire à Renée Saurel de tendre l'autre face occidentale du miroir et de dénoncer les silences gênés, sinon complices, ainsi que l'alibi de « l'identité culturelle ». « Bouches cousues » recense les « affaires d'excisions » et souligne, sans nier la légitimité des poursuites intentées, l'inadéquation des textes pénaux en vigueur ainsi que l'étroite imbrication des pouvoirs médical et judiciaire.