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Tout le monde connaît le Petit Chose (1868), les Lettres de mon moulin (1869), Tartarin de Tarascon (1872), les Contes du lundi (1873) et aussi l'Arlésienne dont Bizet a tiré un célèbre opéra. On lit encore avec beaucoup d'intérêt et de plaisir ces chefs-d'ouvre d'Alphonse Daudet. Ils sont tous largement autobiographiques. Le premier conte son expérience de « répétiteur » pauvre dans un collège d'Alès. Les autres sentent bon la Provence et se souviennent de sa naissance à Nîmes en 1840, de ses vacances au pays du soleil, de la bonne humeur et de la galéjade. Mort à 57 ans en 1897, Alphonse Daudet reste bien vivant dans l'imaginaire collectif. On aura plaisir à en savoir un peu plus sur lui, sa famille et son entourage, sur ses autres ouvres et sa façon d'écrire, sur sa vie d'homme célèbre et sa fin douloureuse, grâce à ce petit livre écrit par Alain Gérard avec un entrain digne de celui dont il fait revivre le destin.