Une nouvelle ère numérique s'ouvre avec l'usage des protocoles à blockchain. Partant du Bitcoin qu'il ne saurait être question d'escamoter comme on... > Lire la suite
Une nouvelle ère numérique s'ouvre avec l'usage des protocoles à blockchain. Partant du Bitcoin qu'il ne saurait être question d'escamoter comme on l'a fait trop souvent derrière le processus d'enregistrement des opérations dans une blockchain, ce livre entend donner une vision d'ensemble sur une nouvelle ère numérique, venant après celle ouverte par les protocoles qui régissent Internet. Dans le foisonnement d'idées que l'on peut avancer sur l'ère qu'ouvrent les protocoles à blockchain, il est en effet utile de distinguer ce qui est important de ce qui ne l'est pas : les séquelles des origines et les rapports complexes entre la technologie d'ensemble et l'usage monétaire de la cryptomonnaie, la nature de celle-ci et ce que permet vraiment (ou non) un protocole d'échanges décentralisé. Limitant les explications techniques au minimum nécessaire, cet ouvrage détaille ce qui se passe réellement sur une blockchain (transactions, certifications, horodatage, automatisation des contrats), ce qui fait consensus et ce qui fait débat (le mode même de consensus, la gouvernance, la difficile conciliation des enjeux de sécurité, de programmabilité ou de mise à l'échelle), et les nouvelles « règles du jeu » partagées dans un monde qui, au moins pour une part, se déroule sans l'État et sans banque, où la nature de certaines propriétés (les communs) et de certaines procédures (les appels au marché par voie d'ICO) introduisent de profonds changements.À quoi la révolution des échanges centralisés et des protocoles à blockchain peut servir ? Cet ouvrage de référence décrypte de manière claire les nouvelles "règles du jeu" qui découlent de l'apparition de ces nouvelles technologies. EXTRAITDire « la blockchain » sans préciser si c'est celle du protocole Bitcoin, Ethereum, Monero ou quelque autre, écrit dans tel ou tel langage, assorti de telle ou telle forme de consensus. n'a pas plus de sens que de dire « la bouteille » pour désigner indistinctement une bouteille de champagne, de Saint-Émilion ou d'eau de Javel. Dire que « la technologie blockchain » est à la base de Bitcoin, c'est oublier que dans l'assemblage technologique réalisé par Nakamoto, on trouve aussi des concepts (le pair-à-pair, l'horizontalité) et des éléments de science (l'algorithme de hachage SHA-256 pour générer des arbres de Merkle, la cryptographie asymétrique avec les courbes dites elliptiques c'est-à-dire de type y2= x3 + ax + b, pour générer les paires de clés avec lesquelles les utilisateurs signeront leurs transactions). Sa blockchain, quant à elle, sert à structurer les données de Bitcoin ; elle permet la mise par écrit de toutes les opérations effectuées sur le réseau. Une de ses particularités est d'être linéaire et unidirectionnelle dans le temps, car il ne peut y avoir qu'une accumulation de blocs et non une soustraction, sous réserve, pour être précis, de possibles technologies de pruning pour alléger la chaîne. Elle s'étend donc à l'infini en ajoutant des blocs un à un, à un intervalle à peu près régulier de dix minutes. À PROPOS DE L'AUTEURPar leur connaissance approfondie du sujet et leurs talents de vulgarisation, déjà éprouvés dans de précédents ouvrages, mais aussi par le rôle qu'ils jouent dans la communauté francophone des « cryptos », Jacques Favier, Jean-Samuel Lécrivain et Adli Takkal-Bataille, fondateurs d'un cabinet de conseil spécialisé en intelligence stratégique, offrent un ouvrage de référence qui permettra de comprendre enfin à quoi la révolution des échanges centralisés et des protocoles à blockchain peut servir.