S'éditer soi-même est de moins en moins perçu comme un geste égocentré, narcissique - voir revanchard.
Contourner la fonction sélective d'un... > Lire la suite
S'éditer soi-même est de moins en moins perçu comme un geste égocentré, narcissique - voir revanchard.
Contourner la fonction sélective d'un tiers (l'éditeur) au profit d'une relation directe au lecteur potentiel - que cela soit par choix ou par obligation, lorsque l'on a été rejeté par ceux « de la place » - semble au contraire en parfaite adéquation avec l'air du temps, qui prône l'horizontalité des rapports, l'absence d'intermédiaire et la relation directe du producteur au consommateur, les circuits courts, la méfiance des experts, des élites et de la comitologie.
Si l'auto-édition est aujourd'hui décomplexée, elle est surtout dynamique sous format numérique, où les barrières à l'entrée sont aujourd'hui négligeables.