L'archéologie est communément distinguée des autres sciences humaines, en particulier des sciences du passé, par son objet d'étude qui est, par essence,... > Lire la suite
L'archéologie est communément distinguée des autres sciences humaines, en particulier des sciences du passé, par son objet d'étude qui est, par essence, l'homme à travers les vestiges matériels, de l'objet jusqu'au site archéologique et son environnement. Mais alors que ces restes tangibles des sociétés passées sont descriptibles, caractérisables, classables dans des typologies, comment aborder et interpréter les vides et les silences documentaires qui n'ont pas laissé de traces manifestes ? La problématique de l'absence est commune à toutes les approches archéologiques et à toutes les aires chronoculturelles. Dans les articles de ce volume, issus de communications présentées lors de la 12e Journée Doctorale d'archéologie de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (ED 112), les doctorants tentent, à travers des indices indirects, de définir, de mesurer, d'expliquer ces vides et ces silences, voire de les combler. Face à la nature incomplète ou biaisée des sources archéologiques, des solutions méthodologiques sont proposées et appliquées à des problématiques et à des contextes variés, à la faveur d'approches croisées, multidimensionnelles et multiscalaires.