La banque est liée à l'idée même de société. C'est dire qu'elle est un des faits de civilisation les plus importants qui soient.
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La banque est liée à l'idée même de société. C'est dire qu'elle est un des faits de civilisation les plus importants qui soient.
Les études savantes ne manquent point, qui nous en dévoilent les mécanismes subtils, les diverses formes qu'elle a pu revêtir. Mais la banque est, aussi, une passionnante histoire, qui plonge ses racines dans les pays et les époques les plus diverses. C'est aussi celle, non moins variée et non moins attachante, des hommes qui l'animent.
Dans cette perspective, Alfred Colling nous présente un ouvrage, où l'érudition se confond avec la chaleur même de la vie, de ses tumultes, de ses combinaisons, de ses métamorphoses. De la banque d'Ouronk à Byzance, de l'épuisement de l'empire romain à l'épanouissement du XIIIe siècle, du Moyen Âge finissant où surgit tout un Monde Nouveau, jusqu'au capitalisme contemporain, Alfred Colling n'ignore rien des grandes lignes de force, par où la Banque prend son visage moderne et complexe.
Il n'en sait pas moins nous restituer, dans leur juste vérité, les banquiers grecs et romains, l'ouvre de Justinien, Jacques Cour, les Médicis, les Fugger, l'affaire Fouquet, les frères Pâris, Law, Necker, les Rothschild, Lowenstein, Finaly.
Ainsi, avec cet irremplaçable ouvrage, découvrons-nous non seulement, dans son déploiement historique, l'évolution d'une institution si mêlée à la vie de tous ; mais aussi son essentielle dimension vécue, où les grandes fêtes préludent souvent aux grandes ruines, où le fracas des armes s'associe au tintinnabulement des monnaies.