Sandrine Ricci est doctorante et chargée de cours en sociologie à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Inscrites dans le champ de la sociologie des rapports sociaux de sexe, ses recherches ont pour ambition de contribuer à l'actualisation des analyses féministes des manifestations contemporaines de la violence envers les femmes. Elle est également coordonnatrice du Réseau québécois en études féministes (RéQEF).
De 2005 à 2010, elle a ouvré comme professionnelle de recherche au sein de l'Alliance de recherche entre l'Institut de recherche et d'études féministes et Relais-femmes (ARIR), membre de l'équipe travaillant sur les discours et les pratiques du mouvement des femmes québécois, ainsi que de l'équipe portant sur la traite des femmes à des fins d'exploitation sexuelle. Cette dernière a poursuivi ses travaux de façon indépendante et a publié son rapport de recherche en décembre?2012, intitulé «?La traite des femmes à des fins d'exploitation sexuelle?: entre déni et invisibilité?» (Cahiers de l'IREF).
Elle a complété une maîtrise en communication en 2007 et son mémoire portait sur les récits de survivance de femmes rescapées du génocide des Tutsi au Rwanda.
Elle a collaboré avec plusieurs organismes communautaires et ONG, dont le Centre d'éducation et de coopération internationale (CECI), la Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES), le Collectif des femmes immigrantes du Québec et le Y des femmes de Montréal.
Christine Delphy est l'une des représentantes en France
du féminisme matérialiste. Après des études de sociologie
à la Sorbonne, elle s'installe à Chicago puis à Berkeley aux
États-Unis.
Elle s'y engage dans le mouvement des droits
civiques et elle travaille en 1965 pour la Washington Urban
League, une organisation de défense des droits des Noirs.
Doctorante de philosophie à Montréal en 1968, elle entre
au CNRS en 1970 où elle est actuellement directrice de
recherche émérite. Elle a notamment publié L'Ennemi principal, t. 1, Économie politique du patriarcat (Syllepse, 1998, 2009) ; t.
2, Penser le genre (Syllepse, 2001, 2009) ; Un Universalisme si particulier (Syllepse, 2010) Pour une théorie générale de l'exploitation (Syllepse, 2015).