Biographie de Maurice Leblanc
Écrivain français. (1864-1941).
Maurice Leblanc est le deuxième enfant d'Émile Leblanc, armateur de trente-quatre ans, et de Mathilde Blanche, née Brohy, âgée de vingt et un ans et qui fut accouchée par Achille Cléophas Flaubert, père de Gustave Flaubert. Il a pour sour cadette la cantatrice Georgette Leblanc, qui fut l'interprète de Maurice Maeterlinck et sa compagne de 1895 à 1918.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, son père l'envoie en Écosse où les paysages ont dû fertiliser son imagination.
De retour, il achève ses études à Rouen. Adolescent, il fréquente Gustave Flaubert et Guy de Maupassant. Refusant la carrière que son père lui destine dans une fabrique de cardes, il « monte à Paris », en 1888, pour écrire. D'abord journaliste, puis romancier et conteur (Des couples, Une femme, Voici des ailes), il éveille l'intérêt de Jules Renard et d'Alphonse Daudet, sans succès public. Il fréquente les grands noms de la littérature à Paris : Stéphane Mallarmé ou Alphonse Allais.
En 1901, il publie L'Enthousiasme, roman autobiographique.
En 1905, Pierre Lafitte, directeur du mensuel Je sais tout, lui commande une nouvelle sur le modèle du Raffles d'Ernest William Hornung : L'Arrestation d'Arsène Lupin. Deux ans plus tard, Arsène Lupin est publié en livre. La sortie d'Arsène Lupin contre Herlock Sholmès mécontente Conan Doyle, furieux de voir son détective Sherlock Holmes (« Herlock Sholmès ») et son faire-valoir Watson (« Wilson ») ridiculisés par des personnages parodiques créés par Maurice Leblanc.
Domicile de Maurice Leblanc à Étretat, aujourd'hui musée.
Maurice Leblanc reçoit la Légion d'honneur, le 17 janvier 1908, des mains du sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts, Étienne Dujardin-Beaumetz, député radical de l'Aude.
Radical-socialiste et libre-penseur, Leblanc s'embourgeoise avec l'âge et la Première Guerre mondiale.
Il aurait déclaré : « Lupin, ce n'est pas moi ! » Dès 1910, il tente de tuer son héros dans 813, mais il le ressuscite dans Le Bouchon de cristal, Les Huit Coups de l'horloge...
En 1918, Maurice Leblanc achète à Étretat une maison à colombages de facture anglo-normande où il y rédige 19 romans et 39 nouvelles. Devant l'occupation allemande, il quitte le Clos Lupin et se réfugie en 1939 à Perpignan où il meurt d'une pneumonie.
Exhumé du cimetière Saint-Martin de Perpignan en 1947, il est réinhumé, le 14 octobre de cette année-là, à Paris, au cimetière du Montparnasse, aux côtés de sa femme Marguerite et d'autres membres de sa famille (notamment son beau-frère René Renoult)...(Wikipédia).