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Conçue comme un élargissement du pouvoir de l'Etat du centre vers le niveau local, la réforme sur la décentralisation est perçue comme un processus qui permet de faire participer les populations à l'élaboration et à la gestion des politiques qui concernent leurs territoires. Au niveau local, sa mise en ouvre met en rapport direct et indirect plusieurs « acteurs » relevant des catégories variées et ayant le plus souvent des intérêts divergents. Ce faisant, son appropriation constitue un enjeu fondamental pour ces derniers, notamment pour la « société civile », si cette dernière doit jouer un rôle de contre-pouvoir face aux autorités communales afin d'établir un équilibre entre les acteurs de « l'arène locale ». C'est cette dynamique analysée dans la présente étude qui se réfère au cas de la commune de Madiama, cercle de Djenné. Ainsi, à travers l'intervention des bailleurs de fonds et des ONG, il s'agit d'évaluer le niveau d'appropriation des instruments de gestion environnementale par les acteurs locaux et l'impact de leur intervention sur les plans social, politique et économique. Ceci amène à analyser les relations entre les institutions communales et la sphère de la gestion environnementale à travers l'implantation des projets de gestion des ressources naturelles. Ainsi, il s'agira d'évaluer l'effectivité des instruments de gestion des ressources naturelles transférés aux acteurs locaux dans la phase actuelle de post-projet, et de voir ainsi comment la création et le renforcement d'organes parallèles de gestion, tels que le Comité communal de gestion des ressources naturelles, peuvent avoir un impact sur la gouvernance démocratique locale.
Appropriation des instruments de gestion des ressources naturelles par les acteurs locaux de la commune de Madiama, cercle de Djenné est également présent dans les rayons